Selon le gouvernement, ce régime restrictif, désormais étendu, peut être révisé "à tout moment, en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique".

L'exécutif justifie cette extension par la tendance à l'augmentation du nombre de cas de covid-19 au cours des dernières semaines au Portugal et par l'évolution épidémiologique actuelle. "Il est donc important de garantir le régime approprié du trafic aérien autorisé au Portugal continental, compte tenu du contexte épidémiologique actuel", justifie l'exécutif dans le diplôme.

Le trafic aérien à destination et en provenance du Portugal sur tous les vols à destination et en provenance des pays de l'Union européenne continuera à être autorisé, ainsi que les vols en provenance des pays associés à l'Espace Schengen (Liechtenstein, Norvège, Islande et Suisse) et du Royaume-Uni, les vols d'aide au retour des ressortissants ou avec permis de séjour, ainsi que les vols à destination et en provenance de pays hors de l'Union européenne ou qui ne sont pas des pays associés à l'Espace Schengen, exclusivement pour les déplacements essentiels.

Mais les passagers de ces vols essentiels, à l'exception des passagers en transit qui n'ont pas besoin de quitter les installations aéroportuaires, doivent présenter, avant l'embarquement, la preuve d'un test de laboratoire (RT-PCR) de dépistage de l'infection par le SRAS-CoV-2, avec un résultat négatif, effectué dans les 72 heures précédant l'heure d'embarquement, "sans lequel ils ne pourront pas embarquer".

Le diplôme continue également à autoriser les vols à caractère humanitaire, reconnus par les services compétents du gouvernement des affaires étrangères et les autorités compétentes en matière d'aviation civile, ainsi que les vols destinés à permettre le retour dans leur pays des ressortissants étrangers qui se trouvent au Portugal, à condition que ces vols soient encouragés par les autorités compétentes de ces pays, sous réserve d'une demande et d'un accord préalables, et dans le respect du principe de réciprocité.