Un nombre croissant d'articles en contact avec des denrées alimentaires, fabriqués en plastique, auxquels des fibres de bambou ou d'autres substances "naturelles" sont ajoutées en tant qu'additifs, ne sont pas autorisés" en vertu de la réglementation européenne, ont été détectés par les autorités des États membres [de l'Union européenne], a déclaré la direction générale dans une déclaration.

Selon la DGAV, ces produits sont commercialisés comme étant biodégradables, écologiques, biologiques, naturels ou même "100 % bambou", mais dans de nombreux cas, cet étiquetage représente un "outil de marketing" qui ne permet pas de les identifier comme étant essentiellement en plastique.

La direction générale note également que nombre de ces importations dans l'Union européenne ont donné lieu à des notifications en raison de la présence de mélamine ou de formaldéhyde au-delà des valeurs limites de 2,5 mg/kg et 15 mg/kg.

"Les risques liés à ces additifs d'origine naturelle dans une matrice plastique peuvent provenir de la faible qualité de ces additifs, des impuretés ou des contaminants qu'ils contiennent, de la contribution à la formation de produits de réaction ou de décomposition, ou de modifications indésirables de la surface si le matériau se dilate", avertit la DGAV.

Compte tenu du fait que les matériaux et objets en plastique destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires ne peuvent être mis sur le marché que s'ils sont conformes aux réglementations communautaires respectives, la Commission a invité les États membres, lors de "réunions du groupe de travail, à prendre des mesures pour protéger les consommateurs en retirant les objets en mélamine/bambou de leur marché", conclut la direction générale.