Luís Goes Pinheiro a défendu le fait que, dans les cas où le contact avec le patient ne peut être supprimé, ce contact peut se faire à distance, "non seulement en facilitant la vie du patient, mais aussi en accélérant et en créant les conditions, même dans le contexte de cette pandémie, pour que le contact en personne dans ces cas ne soit fait que si nécessaire".

Ces propositions ont été avancées par le fonctionnaire lors d'une audition devant la commission parlementaire de la santé sur les projets de loi de la Belgique "Mesures pour la reprise de l'activité des commissions médicales d'évaluation des handicaps", du PAN "Réponse efficace de l'activité des commissions médicales d'évaluation des handicaps et des soins de santé primaires dans une situation épidémiologique causée par le covid-19" et du PCP "Régime transitoire pour la délivrance de certificats médicaux pour les handicaps polyvalents".

Ils visent également "de manière très positive à chercher à libérer les équipes de santé publique de tâches dans lesquelles, en fait, leur intervention" est irremplaçable.

Selon le fonctionnaire, le travail se fait en interne au ministère de la santé et "l'approbation d'un diplôme sur cette question se fera en Conseil des ministres très prochainement".

En raison de la pandémie de covid-19, les commissions d'évaluation des handicaps médicaux ont commencé à être suspendues, le gouvernement ayant décrété la prolongation automatique des certificats médicaux pour les handicaps polyvalents jusqu'à la fin de cette année, décision qui a été renouvelée en novembre avec la prolongation de la validité de ces certificats jusqu'au 31 décembre 2021.