Selon le décret-loi, publié au Diário da República, pour cette période d'état d'urgence, décrétée jusqu'à la fin du mois, les amendes pour non-respect des mesures gouvernementales ont été doublées.

L'article sur le critère spécial de mesure de l'amende stipule que "pendant l'état d'urgence, les valeurs minimales et maximales ? des amendes prévues (...) sont doublées".

Parmi les mesures passibles d'amendes, en cas de non-respect, figure l'utilisation obligatoire de masques dans les établissements et services commerciaux, dans les bâtiments publics, dans les établissements d'enseignement, d'éducation et de soins de jour, ainsi que dans les transports publics de passagers.

Il est également obligatoire d'être physiquement distant dans les lieux ouverts au public et de respecter les horaires définis pour l'exploitation des établissements commerciaux ou la prestation de services.

La violation des règles relatives à la vente et à la consommation de boissons alcoolisées, la tenue de fêtes et autres événements qui impliquent un rassemblement de personnes supérieur au nombre défini par le gouvernement, la surcapacité de la capacité de transport terrestre, fluvial et maritime, sont d'autres situations susceptibles de faire l'objet d'une sanction pécuniaire.

Les modifications apportées au régime de sanctions incluent également l'obligation de télétravailler, "indépendamment de la relation de travail, du type ou de la nature de la relation juridique, lorsque les fonctions en question le permettent", ce qui devient une infraction très grave.

Le refus d'effectuer le test de dépistage de l'infection par le SRAS-CoV-2, avant l'entrée sur le territoire portugais, sera sanctionné par une amende allant de 300 à 800 euros. L'application des mesures relève de la responsabilité du GNR, de la PSP, de la police maritime, de l'ASAE et de la police municipale et, dans le cas du télétravail, de l'Autorité pour les conditions de travail.

Le Premier ministre, António Costa, a justifié ce durcissement des sanctions par la nécessité de "signaler à tous que la responsabilité individuelle doit se conjuguer avec la solidarité collective" et pour qu'"il y ait un signe clair qu'il est essentiel de faire un effort accru pour contenir la pandémie".