João Costa, secrétaire à l'éducation, a comparé la situation de l'éducation avec les résultats de la Seconde Guerre mondiale et a rappelé qu'il s'agit là d'un des piliers de la démocratie.

Selon le secrétaire, "ce n'est pas seulement qu'ils n'ont pas d'ordinateur, ni d'Internet, c'est de ne pas avoir un espace seul à la maison, d'avoir un contexte bruyant, parfois violent, de n'avoir personne pour les accompagner, qui doit les sortir du lit pour allumer l'ordinateur, de n'avoir personne pour résoudre ces questions".

Pour le gouvernement, il est nécessaire de considérer l'école "non seulement comme un espace d'apprentissage, mais aussi comme un espace de protection sociale", où "les situations de maltraitance sont souvent identifiées par l'attitude de l'élève".

Citant la Société portugaise de pédiatrie, João Costa a rappelé que certains enfants ont connu "de profondes régressions en termes de développement" au cours du printemps.

Et il a averti qu'"il y a des enfants qui ne mangent pas quand l'école est fermée", réitérant l'intervention précédente dans le débat de la députée à l'Assemblée législative de Madère et représentante de la candidature d'Ana Gomes dans cette région autonome, Elisa Seixas.