"Non à la fermeture de la raffinerie" est le message que les travailleurs veulent porter à António Costa et Marcelo Rebelo de Sousa, respectivement, qu'ils accusent de "fuir leurs responsabilités", a indiqué le Syndicat de l'industrie et du commerce du pétrole (SICOP), dans une note distribuée aux travailleurs et à laquelle Lusa a eu accès.

Selon le document, la manifestation aura deux lieux : un à 10h30 à côté de la résidence officielle du Premier ministre et un autre à 12h devant la résidence du président de la République.

Galp a annoncé en décembre 2020 son intention de concentrer ses opérations de raffinage et ses futurs développements dans le complexe de Sines et d'arrêter le raffinage à Matosinhos, district de Porto, cette année.

Cette décision met en péril 500 emplois directs et 1 000 emplois indirects, selon les estimations du syndicat.

Pour le syndicat, António Costa et Marcelo Rebelo de Sousa refusent d'intervenir pour annuler l'intention de fermer la raffinerie.

"Le Premier ministre 'pousse' pour le ministère de l'Environnement, comme si cette question n'était qu'environnementale, et le président de la République n'obtempère pas, ni ne fait respecter la Constitution de la République portugaise", a-t-il agrué.

Le syndicat défend la continuité de la raffinerie, l'emploi avec des droits et l'économie régionale et nationale, a-t-il expliqué.

Il s'agit déjà de la quatrième protestation des travailleurs de la raffinerie qui affirment qu'ils "feront tout leur possible" pour défendre l'unité industrielle.

Après une session plénière des travailleurs à la mairie de Matosinhos, le 12 janvier, ils ont manifesté le 2 février devant le siège de Galp et la résidence du Premier ministre, et le 25 février, à la mairie de Porto.

L'État est l'un des actionnaires de Galp, avec une participation de 7 %, par l'intermédiaire de Parpública.