Le PSD a déposé une proposition visant à prolonger la loi d'un mois et, au sein de la commission des affaires constitutionnelles, son président, Luís Marques Guedes, a suggéré de prolonger ce délai jusqu'au 5 juillet.

Parce qu'il est " très peu probable " que la Direction générale de la santé (DGS) modifie cette règle avant la fin du mois de juin, a fait valoir M. Marques Guedes.

Ainsi, et parce qu'il existe un consensus entre le PSD et le PS, la commission fera un texte de substitution pour que l'utilisation obligatoire des masques soit prolongée de trois mois supplémentaires, du 5 avril au 5 juillet, et qui sera ensuite voté par les députés en séance plénière.

En décembre, le Parlement avait déjà approuvé la prolongation du port obligatoire de masques dans la rue pour trois mois supplémentaires.

La loi est en vigueur depuis le 28 octobre, initialement avec une période de validité de 70 jours jusqu'au 5 janvier, et a été prolongée jusqu'au 5 avril.

Le décret détermine que le port d'un masque (qui ne peut pas être remplacé par une visière) est obligatoire pour les personnes de plus de dix ans pour accéder, circuler ou rester dans les espaces publics et les voies publiques "chaque fois que la distance physique recommandée par les autorités sanitaires est impraticable".

Il peut être dérogé à cette obligation " à l'égard des personnes faisant partie du même foyer, lorsqu'elles ne se trouvent pas à proximité de tiers " ou sur présentation d'un certificat médical d'incapacité polyvalente ou d'une déclaration médicale indiquant que l'état pathologique ou les troubles cognitifs ne permettent pas l'utilisation de masques ".

Le port du masque n'est pas non plus obligatoire lorsqu'il est "incompatible avec la nature des activités exercées par les personnes".

La surveillance "incombe aux forces de sécurité et à la police municipale" et le non-respect du port du masque constitue une infraction administrative, passible d'une amende de 100 à 500 euros.