Les virus ne se nourrissent pas et ne se reproduisent pas, mais ils passent d'un état presque docile à celui d'une infection virulente et très dangereuse chez leurs hôtes animaux. Les épidémiologistes ont encore beaucoup à apprendre sur la menace virale imminente et sa résistance probable au régime actuel de traitement par la vaccination.

La prévention des épidémies virales doit aller de pair avec la lutte contre les causes du réchauffement de la planète et l'altération du climat causée par l'activité humaine. Au cours de l'année écoulée, nous avons découvert que la décentralisation du travail, la réduction de la logistique inutile et la conservation des ressources énergétiques peuvent être bénéfiques pour la société. Les gouvernements doivent continuer à stimuler cette restructuration du tissu de nos modes d'existence.

Mais le facteur primordial pour parvenir à une solution pratique est incontestablement la nécessité d'un consensus mondial sur la stabilisation de la population mondiale, puis sur sa réduction par un processus de contrôle discipliné des naissances à des niveaux de durabilité économique et sociale.

Du 1er au 12 novembre, les Nations unies tiendront une conférence à Glasgow (COP26) qui pourrait bien être la dernière chance d'un effort concerté pour rassembler les nations dissidentes qui détiennent la clé d'une politique mondiale positive susceptible de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Espérons que l'UE persuadera les États-Unis et la Grande-Bretagne de renoncer à leur récente récalcitrance au profit de notre besoin universel d'une action rapide et déterminée.

Roberto Knight,
Cavaleiro, Tomar.