Selon l'Association des marques du commerce de détail et de la restauration (AMRR), dans un communiqué, ils ont voulu souligner cette date, notant qu'"un an plus tard, l'organisation qui représente plus de 3 500 magasins et restaurants, attend toujours plus de soutien pour les secteurs, révélant que le nombre de personnes employées dans les secteurs est inférieur de 22,7 % en décembre 2020, par rapport à décembre 2019."

L'AMRR rappelle également que "82 % des entreprises qu'elle représente considèrent qu'il est très probable ou presque certain qu'elles devront réduire encore le nombre de travailleurs si aucune mesure de soutien n'est décidée pour faire face à la nouvelle fermeture d'entreprises", peut-on lire dans la même note.

Dans une enquête récente, l'association "souligne également que 97 % des entreprises du commerce de détail et de la restauration considèrent qu'il est important ou très important que l'exonération du loyer, ou l'aide à son paiement, soit déterminée pendant la période de fermeture".
Dans le même temps, "74 % des entreprises des deux secteurs ont déclaré qu'il était important ou très important de prolonger les moratoires de crédit".

L'AMRR a également rappelé qu'"après trois mois avec des magasins fermés en 2020, la majorité du commerce de détail est maintenant confrontée à une période de nouvelles fermetures, jusqu'à la mi-avril dans certains cas", ce qui implique qu'"en l'espace d'un an, le commerce aura plus de six mois de chiffre d'affaires nul", et dans les six autres mois, les revenus ont enregistré "des baisses moyennes de 40 %, et ont été de 70 % au mois de janvier 2021."

L'association a également rappelé qu'elle "a attiré l'attention du Gouvernement, et d'autres interlocuteurs politiques" sur "l'impact sévère avec lequel les entreprises des secteurs du commerce de détail et de la restauration sont confrontées au deuxième confinement général".

Elle a ajouté que "des suggestions ont été faites pour un soutien concret qui apporte des réponses réelles aux nouveaux défis créés par la fermeture de l'activité depuis le 15 janvier, ou dans le cas du secteur de la restauration, par les énormes limitations de son activité".

L'association a rappelé les mesures concrètes qu'elle défend, telles que la "prolongation du moratoire sur les crédits (capital et intérêts) jusqu'en mars 2022", l'"ajustement du programme Apoiar" afin qu'il prenne en considération "le même périmètre comparable d'établissements, aux fins d'analyser la baisse des ventes", le "renforcement du programme Apoiar Loyers", la "prolongation du moratoire sur les loyers" et l'"équilibre et la juste répartition des sacrifices entre les propriétaires et les locataires des centres commerciaux, avec une solution législative qui le permette".