Dans le document, le PSD (Parti social-démocrate) souligne que "après onze ans d'incidents successifs, la sous-concession de l'Algarve Litoral est devenue une histoire de conflits juridiques entre les parties intervenantes, dont l'issue n'est pas prévisible, mais qui impliquera certainement un coût financier pour le trésor public beaucoup plus important que prévu".

La requalification de l'EN125, dans son extension totale, a été annoncée en 2008, mais une renégociation du contrat entre l'État et le concessionnaire a fait qu'en 2014, le tronçon entre Olhão et Vila Real de Santo António est passé sous la juridiction d'Estradas de Portugal, qui fait maintenant partie d'Infraestruturas de Portugal (IP).

Cependant, le nouveau contrat a été rejeté plus d'une fois par la Cour des comptes (CT), la dernière fois en 2019. Selon la DSP, "nonobstant les renégociations de la sous-concession et les addenda au contrat, aucun autre contrat n'a été visé" par la CT, hormis celui qui a été conclu en 2010, sous le gouvernement de José Sócrates.

"Face à cette complexité de faits qui empêchent l'achèvement des travaux de modernisation de l'EN125, objet du contrat de sous-concession de l'Algarve Litoral, il est impératif de mettre fin à cette histoire au coût inestimable, afin de garantir la satisfaction des besoins collectifs de la population de l'Algarve", peut-on lire dans la résolution.

Les sociaux-démocrates soulignent également que "le non-achèvement des travaux de modernisation de l'EN125 cause un grave préjudice à la population, étant donné son impact négatif sur la situation socio-économique de la région, sur le développement de l'attractivité des investissements régionaux et aussi, et surtout, sur la réduction des accidents dus au manque de fiabilité de la route".

La PSD attire également l'attention sur le fait qu'actuellement, la EN125 est "une route qui enregistre un taux élevé d'accidents de la route, aggravé par l'existence de plusieurs points noirs, qui devaient être éliminés grâce à l'achèvement des travaux de réhabilitation, et aussi par la croissance de l'intensité du trafic par rapport aux estimations initiales, résultant de l'introduction de péages sur la Via do Infante et le transfert consécutif du trafic de cette route vers la EN125.

La DSP recommande donc au gouvernement de "promouvoir de manière urgente les procédures nécessaires pour sauver la sous-concession de l'Algarve Litoral" et de "promouvoir les démarches nécessaires" pour que l'IP "procède à la conclusion rapide" des travaux qui font l'objet du contrat de sous-concession de l'Algarve Litoral, notamment le tronçon entre Olhão et Vila Real de Santo António.

Le projet de résolution est signé par les députés Adão Silva, Cristóvão Norte, Rui Cristina et Ofélia Ramos.