Dans le décret, signé par le ministre d'État, de l'Économie et de la Transition numérique, Pedro Siza Vieira, et la ministre de la Santé, Marta Temido, qui a été publié dans un supplément au Journal officiel (JORF), le gouvernement indique que "le pourcentage de bénéfice dans la commercialisation, en gros et au détail, des dispositifs médicaux et des équipements de protection individuelle identifiés dans l'annexe du décret-loi n° 14-E/2020, du 13 avril, ainsi que de l'alcool éthylique et du gel désinfectant cutané à base d'alcool, est limité à un maximum de 15 %".

Parallèlement, le "pourcentage de profit dans la commercialisation, en gros et au détail, des tests rapides pour le SRAS CoV-2 pour le profane (autotests), avec marquage CE ou soumis à une autorisation exceptionnelle accordée par Infarmed" est "limité à un maximum de 15 pour cent".

Cet arrêté prend effet dès le lendemain de sa publication.

"Considérant qu'il est essentiel de continuer à assurer l'accès général aux dispositifs médicaux et aux équipements de protection individuelle, ainsi qu'à l'alcool éthylique et au gel désinfectant cutané à base d'alcool, et aux tests rapides de dépistage du SRAS CoV-2 pour le profane (autotests), avec marquage CE ou faisant l'objet d'une autorisation exceptionnelle accordée par Infarmed, il importe de veiller à ce que ces biens soient mis à la disposition des consommateurs à des prix équitables et non spéculatifs", expliquent les autorités dans l'arrêté.

Le gouvernement rappelle également que par "le décret-loi 14-F/2020, du 13 avril, nous avons procédé à l'ajout de l'article 32-B au décret-loi 10-A/2020, du 13 mars, précité, donnant au membre du gouvernement chargé de l'économie, conjointement avec le membre du gouvernement chargé du domaine sectoriel, le pouvoir de déterminer les mesures exceptionnelles nécessaires pour contenir et limiter le marché, y compris la possibilité de limiter les marges bénéficiaires maximales.

La loi a également dit, avec l'ordonnance 4699/2020 du 18 avril, "a procédé à la détermination de ces mesures exceptionnelles, en ce qui concerne le pourcentage de profit dans la commercialisation en gros et au détail des dispositifs médicaux et des équipements de protection individuelle, ainsi que de l'alcool éthylique et du gel désinfectant cutané à base d'alcool, afin de garantir que ces biens sont disponibles pour les consommateurs à des prix équitables et non spéculatifs, pour la période où l'état d'urgence était en vigueur.

Les superviseurs ont rappelé que la situation épidémiologique rencontrée " nécessite l'application continue de mesures extraordinaires et urgentes, y compris des mesures visant à assurer l'approvisionnement en biens essentiels à la protection de la santé publique ".