Le projet du Parc Naturel Marin de Recife do Algarve - Pedra do Valado (PNMRA) a été développé au cours des trois dernières années par 70 entités et prévoit la création d'une commission de co-gestion avec des entités centrales et locales, dans un modèle de gestion de proximité.

L'attente par rapport à la réaction du gouvernement est "très élevée", suppose le PDG de FOA Emanuel Gonçalves, car "il n'y a jamais eu de processus réalisé de cette manière".

"Le gouvernement devra regarder, analyser ce qui est proposé et prendre ses décisions, mais nous avons une grande attente", a déclaré Emanuel Gonçalves à l'agence de presse Lusa.

L'intention est de sauvegarder une zone connue sous le nom de Pedra do Valado, sur la côte d'Albufeira, Lagoa et Silves, qui s'étend sur sept miles nautiques (environ 12 kilomètres), ayant le plus grand récif rocheux côtier du Portugal, où il existe environ 800 espèces marines.

Le projet PNMRA vise à créer une zone de 156,4 kilomètres carrés (km2) de superficie globale entre le phare d'Alfanzina (à l'ouest) et le port de plaisance d'Albufeira (à l'est), divisée en plusieurs parcelles dont une zone de quatre kilomètres carrés (2,6 %) de protection totale où aucune activité (extractive ou non), ni aucun passage ne seront autorisés, avec pour seule permission un suivi et des études scientifiques pour évaluer le parc, sur autorisation.

Environ 16,5 km2 (10,6 %) sont réservés à une zone de protection partielle, où les activités extractives (telles que la pêche commerciale et récréative) ne sont pas autorisées, mais où des activités non extractives durables et correctement réglementées peuvent avoir lieu, telles que la plongée, les excursions, les sports nautiques non motorisés, la navigation ou l'observation des baleines.

En ce qui concerne la zone de protection complémentaire, il est prévu une zone de 55,4 km2 (35,4 pour cent) à laquelle les navires d'une longueur maximale de neuf mètres auront accès, selon des critères à définir par la commission de cogestion, et une autre de 80,5 km2 (5,5 pour cent) qui pourra être utilisée par les navires côtiers.