Lors d'un vote qui s'est tenu mardi à Strasbourg, mais dont le résultat n'a été publié que ce matin - en raison du dépouillement à distance des votes, la session plénière se déroulant dans un format hybride - l'assemblée a donné son "feu vert" au certifié avec 546 voix pour, 93 contre et 51 abstentions.

Après que, à la mi-mai, les négociateurs de la présidence portugaise du Conseil de l'UE et du Parlement européen soient parvenus à un accord politique sur le certificat, proposé par la Commission européenne en mars dernier, l'approbation par l'assemblée du texte du compromis qui encadre juridiquement le document ouvre la voie à son entrée en vigueur, comme prévu, le 1er juillet, pour une durée de 12 mois.

Conçu pour faciliter le retour à la libre circulation au sein de l'UE et pour soutenir le secteur du tourisme en particulier, dans le but de "sauver" l'été 2021, ce "laissez-passer de transit", qui fonctionnera comme une carte d'embarquement pour les voyages, en format numérique et/ou papier, avec un code QR pour être facilement lu par les appareils électroniques, sera disponible gratuitement, dans la langue nationale du citoyen et en anglais.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce certificat européen, il est prévu que les États membres n'appliquent plus de restrictions, alors que près de la moitié des Européens ont déjà reçu la première dose du vaccin contre le Covid-19, à moins que la situation épidémiologique ne le justifie, mais il appartiendra toujours aux gouvernements nationaux de décider si les voyageurs munis du certificat devront se soumettre à une quarantaine, à des tests supplémentaires (par exemple, en plus des tests d'entrée) ou à des exigences additionnelles.

Mardi, la Commission européenne a exhorté les États membres de l'UE à commencer à délivrer des certificats prouvant la vaccination, la guérison ou le dépistage du covid-19, afin d'éviter des "blocages majeurs" dans le lancement officiel du document numérique au niveau communautaire.