Il s'agit du troisième renouvellement du décret, mais cette fois, c'est le PS qui en est l'auteur, après que la DSP a annoncé mardi qu'elle ne le remettrait pas, considérant qu'"il est plus cohérent", à ce stade de la pandémie, que ce soit une option législative du gouvernement.
Face à la possibilité que cette loi ne soit pas renouvelée à partir de ce dimanche, le groupe socialiste a décidé d'aller de l'avant avec une initiative législative visant à prolonger l'imposition transitoire de l'utilisation de masques dans la rue et dans les espaces publics.
Le texte prolonge, dans les mêmes termes, la validité de la loi en vigueur depuis le 28 octobre pour 90 jours supplémentaires, ce qui étend son effet jusqu'à la mi-septembre, si elle entre en vigueur le 14 juin.
"Malgré l'évolution des indicateurs après la fin de l'état d'urgence, ainsi que l'évolution positive de la vaccination de la population, la prudence dans la gestion de la pandémie de COVID-19 et les phases de déconfinement qui se sont produites font qu'il n'est pas souhaitable à ce stade d'assouplir certaines mesures adoptées en vue de prévenir et d'atténuer la transmission du virus SARSCov-2 et de la maladie COVID-19, en particulier les plus fondamentales, telles que l'utilisation obligatoire de masques dans les espaces publics. "indique le texte de l'exposé des motifs.
Le PS propose donc de "renouveler une fois de plus l'imposition transitoire du port obligatoire de masques pour l'accès, la circulation ou la permanence dans les espaces publics et les rues dans les cas où la distance physique recommandée par les autorités sanitaires s'avère impraticable".
Une fois la validité du décret prolongée, sans changement, la possibilité d'appliquer des amendes entre 100 et 500 euros à ceux qui ne s'y conforment pas est maintenue.