Le nombre total de meurtres (six) est le même qu'au premier trimestre de cette année, période au cours de laquelle quatre femmes et deux hommes sont morts.

Les données de cette année changent de ce qui s'est passé au deuxième trimestre de 2020, où il y a eu cinq meurtres, dont les victimes étaient trois femmes, un enfant et un homme.

D'autre part, les 6 661 participations aux PSP et GNR pour violence domestique au deuxième trimestre de cette année dépassent les 5 517 participations enregistrées au premier trimestre de cette année, selon les données du gouvernement.

Les 6 661 incidents signalés au PSP et au GNR au deuxième trimestre de cette année sont toutefois inférieurs aux chiffres enregistrés à la même période de 2020, qui étaient de 6 959, avec une variation de moins de 5 % entre 2021 et 2020.

Les délits de violence domestique ont fait l'objet, au cours du deuxième trimestre de cette année, d'une suspension provisoire de l'affaire pour 1 753 prévenus, alors qu'au cours de la même période de 2020, ce chiffre était de 1 705, de sorte que la variation annuelle de 2020 à 2021 a enregistré une augmentation de 2,8 % dans l'application de cette mesure, qui est exécutée avec le suivi de la Direction générale de la réinsertion et des services pénitentiaires (DGRSP) et qui évite aux prévenus de devoir être emprisonnés.

Parallèlement, à la fin du deuxième trimestre de cette année, le nombre total de détenus arrêtés pour violence domestique était de 1 112 contre 1 064 à la même période de 2020, soit une augmentation de 4,5 %.

Sur les 1 112 détenus pour violence domestique au deuxième trimestre de cette année, 233 sont en détention préventive, tandis que 892 ont déjà été condamnés à la prison.

En ce qui concerne le programme pour les agresseurs dans la violence domestique, il y a 1 962 personnes intégrées dans ces programmes au deuxième trimestre de cette année, contre 1 596 dans une période similaire de 2020, ce qui représente une augmentation de 22,9 pour cent.

Parallèlement, au deuxième trimestre de cette année, 3 892 personnes ont été prises en charge par la " téléassistance " dans le cadre du délit de violence domestique.

Quant aux personnes prises en charge par le Réseau national de soutien aux victimes de la violence domestique (RNVVD), elles étaient 1 098 au deuxième trimestre de cette année, dont 718 femmes et 364 enfants, contre 1 066 au premier trimestre, dont 676 femmes et 370 enfants.