Dans un communiqué, le Syndicat des inspecteurs d'investigation, de surveillance et des frontières (SIIFF) explique que cette grève partielle découle de l'absence de réponse du gouvernement concernant les droits des inspecteurs suite à l'approbation de la proposition de loi qui "prévoit la dispersion des pouvoirs de police du SEF par la PJ, la PSP et la GNR".

Une source syndicale a déclaré à Lusa que la grève partielle durera deux heures par jour.

Le syndicat considère que cette loi "dictera, inéluctablement, la fin du Service des étrangers et des frontières", et affirme que lors d'une réunion en juin, le ministre de l'Administration interne a défini la fin du mois de juin comme date limite pour présenter un document avec "les termes dans lesquels les droits" de ces inspecteurs étaient assurés et regrette que cela ne soit pas encore arrivé.

"Jusqu'à ce jour, ce document n'est pas parvenu à ce syndicat, et la raison de cette omission n'a pas été indiquée", souligne-t-il.

En juillet, l'Assemblée de la République a approuvé la proposition du gouvernement qui définit le transfert des pouvoirs de police du SEF à la PSP, à la GNR et à la Police Judiciaire.

La proposition de loi du gouvernement vise à "réformer les forces et services de sécurité qui, aux termes de la loi, exercent l'activité de sécurité interne, en modifiant la loi de sécurité interne, la loi d'organisation de la police judiciaire et les lois organiques de la GNR et de la PSP".

Cette modification définit le transfert des pouvoirs de police du SEF à la Garde nationale républicaine (GNR), à la Police de sécurité publique (PSP) et à la Police judiciaire (PJ) et, selon le gouvernement, réalise "la séparation entre les fonctions policières et administratives d'autorisation et de documentation des immigrants" prévue dans le programme du gouvernement.