Le classement annuel de Bloom Consulting Portugal City Brand, est basé sur des données quantitatives (statistiques officielles, enquêtes en ligne, performance des pages Internet et réseaux sociaux des municipalités) "qui classent la performance des marques des 308 municipalités portugaises".

Un algorithme génère un classement général qui résulte de la pondération de trois autres classements, lesquels évaluent les municipalités selon trois critères : vivre, visiter et faire des affaires (attraction des investissements).

Cette année, Lisbonne et Porto sont en tête du classement général et arrivent également en tête des trois autres domaines, selon Bloom Consulting.

Dans l'analyse des meilleures municipalités pour vivre, les cinq premières sont, outre Lisbonne et Porto, Coimbra, Braga et Viseu.

Dans le domaine du tourisme, les municipalités les mieux classées sont Lisbonne, Porto, Funchal, Cascais et Portimão.

Dans le domaine des affaires, Cascais, Vila Nova de Gaia et Coimbra suivent Lisbonne et Porto.

Dans le classement général qui prend en compte tous ces aspects se trouvent Lisbonne, Porto, Cascais, Braga et Coimbra, le même "top 5" que l'étude précédente, publiée en 2019.

Cette année, le cabinet de conseil a réalisé une étude spécifique sur l'impact de Covid-19 "dans l'attraction du tourisme, des investissements et des talents" par les municipalités.

"Il est essentiel de garder à l'esprit que l'avenir ne sera pas une copie du passé pré-pandémique", peut-on lire dans l'étude.

Selon l'étude, "outre la gestion de la pandémie, les citoyens du nord au sud du pays font entendre une voix unifiée en ce qui concerne les nouvelles priorités [qui n'étaient pas aussi pertinentes avant l'apparition de Covid-19] qu'ils aimeraient voir mises en œuvre dans leurs municipalités" et "la première est liée à l'accès à des soins de santé de qualité dans leurs municipalités, suivie par la mise en œuvre de programmes de sécurité et d'hygiène dans les écoles et sur les lieux de travail et la réduction des foules dans les espaces publics".

L'étude conclut à l'émergence d'une nouvelle tendance à "l'exode urbain", environ 73 % des personnes interrogées révélant toujours le désir de ne pas revenir à un travail 100 % présentiel, tandis que75 % ont déclaré avoir l'intention de se rendre exclusivement dans des destinations nationales pour leurs prochaines vacances.