Les fondateurs de l'Alliance Beyond Oil and Gas entendent "marquer une direction claire pour les gouvernements", en partant du principe que "l'objectif n'est pas petit et l'ambition n'est pas modeste", a déclaré le ministre danois de l'environnement, Dan Jorgensen, lors de l'initiative de présentation au sommet des Nations unies sur le climat (COP26).

Son gouvernement, dont le pays est "l'un des plus grands producteurs de l'Union européenne", a défini 2050 comme date limite pour mettre un terme définitif à l'exploration du pétrole et du gaz naturel et annuler les futures licences d'exploration.

Les fondateurs de l'accord sont le Costa Rica, la France, l'Irlande, la Suède, l'Italie, la Nouvelle-Zélande, le Groenland, le Pays de Galles, le Québec et l'État américain de Californie.

Les partenaires de la déclaration y souscrivent avec "différents niveaux d'ambition" : L'Italie, par exemple, qui explore également le pétrole et le gaz, est un "ami", tandis que d'autres peuvent adhérer en tant qu'"associés".

Dans une déclaration envoyée aux journalistes, le ministère portugais de l'environnement et de l'action climatique a indiqué qu'"en signant cette déclaration, le Portugal assume qu'il ne poursuivra aucune politique d'exploration d'hydrocarbures sur son territoire" et qu'il poursuivra "la politique déjà engagée d'élimination des subventions à l'utilisation de carburants".