L'ordonnance publiée dans le Diário da República, qui étend le régime existant, couvre toute la population, indique le ministère de la Santé dans un communiqué.

"Le co-paiement des tests, même dans un scénario où plus de 86% de la population est déjà totalement vaccinée, vise à faciliter l'accès des citoyens dans les situations où les tests sont indiqués", selon la norme 019/2020 de la Direction générale de la santé concernant la stratégie nationale de dépistage du SRAS-CoV-2, ajoute-t-il.

Le ministère de la Santé explique que la réactivation de ce régime exceptionnel et temporaire "vise à contribuer à la détection et à l'isolement précoce des cas, à prévenir et à atténuer l'impact de l'infection par le SRAS-CoV-2 sur les services de santé et sur les populations vulnérables, ainsi qu'à réduire et à contrôler la transmission de l'infection par le SRAS-CoV-2 et à surveiller l'évolution épidémiologique du covid-19".

L'ordonnance fixe à 10 euros le montant maximum que le gouvernement versera aux pharmacies pour chaque test effectué, qui sera gratuit pour les utilisateurs. Les tests gratuits sont limités à quatre par mois et par utilisateur, et les tests ne peuvent avoir lieu que dans des pharmacies et des laboratoires dûment autorisés par l'Autorité de régulation sanitaire, comme c'était le cas auparavant.

La liste des entités participantes sera publiée sur le portail du NHS et sur le site web de l'autorité nationale des médicaments (Infarmed).

Le gouvernement explique la réactivation de cette mesure de protection de la santé publique, qui court jusqu'au 31 décembre, " sans préjudice de son éventuelle prolongation ", par la situation épidémiologique actuelle : " il est important d'intensifier la réalisation des tests de détection du SRAS-CoV- 2, de manière progressive et proportionnelle au risque, qui contribuent au renforcement du contrôle de la pandémie de covid-19 ".

Cette année, environ 48 000 tests ont été effectués par jour, en moyenne, soit plus de 70 % du total des tests de diagnostic effectués depuis le début de la pandémie, selon les données publiées le 6 novembre.