" L'Institut national de recherche agraire et vétérinaire a confirmé un événement de mortalité survenu chez des volailles domestiques dans la municipalité de Palmela [district de Setúbal] qui s'est produit en raison d'une infection par un virus de la grippe aviaire hautement pathogène du sous-type H5N1 ", a annoncé la Direction générale de l'alimentation et de la médecine vétérinaire (DGAV).

Selon la même note, le plan d'urgence contre la grippe aviaire a déjà été activé.

Parmi les mesures prévues dans ce plan, figure l'inspection du lieu où la maladie a été détectée - "un élevage familial destiné à l'autoconsommation" - ainsi que des élevages situés dans la zone de protection autour du foyer.

Pour l'instant, aucun établissement d'élevage industriel de volailles n'a été identifié dans cette zone.

La DGAV a rappelé qu'il n'existe aucune preuve que la grippe aviaire se transmette à l'homme par la consommation d'aliments, tels que la viande de volaille ou les œufs.

"L'origine de la maladie sera la migration régulière d'oiseaux sauvages en Europe, en provenance d'Asie et de Russie orientale, qui ont permis la circulation et la transmission virale sur de longues distances", ont-ils ajouté.

La direction générale a également mentionné que, occasionnellement, certaines souches du virus peuvent infecter d'autres animaux, "à savoir des mammifères et aussi des humains, mais pour que cela se produise, il faut qu'il y ait un contact très étroit entre les oiseaux infectés et les personnes, ou entre les oiseaux et d'autres animaux".

Compte tenu de la "situation épidémiologique actuelle", la DGAV défend qu'il est important de respecter les règles de biosécurité, ainsi que les bonnes pratiques de production avicole, en évitant tout contact entre les oiseaux domestiques et sauvages.

Les procédures d'hygiène des installations, des équipements et des matériels doivent être respectées, et une observation "quotidienne et attentive" des volailles doit être maintenue, notamment en ce qui concerne la consommation d'eau, d'aliments et les cadences de production.

" Il convient de rappeler que les opérateurs qui détiennent des volailles ou des oiseaux en captivité sont les premiers responsables de l'état sanitaire des animaux qu'ils détiennent et qu'en cas de suspicion de maladie, celle-ci doit être immédiatement communiquée à la DGAV. La détection précoce des foyers de virus de l'influenza aviaire hautement pathogène (GAAP) est absolument essentielle pour la mise en œuvre rapide et efficace sur le terrain des mesures de lutte contre la maladie visant à prévenir sa propagation", concluent-ils.