Dans un communiqué, le parti dirigé par André Ventura explique que l'enquête visera à "enquêter sur les attaques informatiques que des institutions extrêmement pertinentes d'un point de vue politique, économique, stratégique et social ont subi au Portugal ces dernières semaines".

"Les tentatives consécutives d'attaques informatiques contre des entreprises de communication, les médias, le gouvernement et, peut-être, le parlement lui-même, révèlent deux dimensions qui ne peuvent être ignorées : la possible participation d'États ou de groupes étrangers à ces attaques et l'éventuel intérêt géostratégique de ces actes, et l'évidente impréparation de l'État portugais et de ses différentes autorités face au phénomène des cyberattaques massives", soutient le parti.

Chega considère qu'il est "fondamental que les deux dimensions soient investiguées de manière intensive", justifiant que "les commissions d'enquête doivent enquêter sur des questions d'importance publique et ayant un impact institutionnel, ainsi que sur des variantes où la responsabilité de l'État peut et doit être déterminée".

"Il s'agit, inévitablement, de l'un de ces domaines. Chega proposera donc, dans les premières semaines de fonctionnement du Parlement, la constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur les attaques informatiques subies par diverses institutions au Portugal ces dernières semaines, ainsi que sur la responsabilité de l'État portugais en l'absence de préparation pour y répondre, les prévenir et les empêcher", conclut le communiqué.