Dès septembre, les écoles maternelles subsidiaires seront gratuites pour les parents dont les enfants sont en première année de maternelle.

Pour dissiper les doutes existants à ce sujet, la ministre du travail, de la solidarité et de la sécurité sociale, Ana Mendes Godinho, a souligné que cette nouvelle mesure ne dépend pas des revenus des parents et "couvrira tous les enfants entrant dans une crèche du secteur social jusqu'à un an".

Il s'agit d'"une mesure historique" pour le pays, a-t-elle ajouté. "Elle se fait dans le cadre d'un partenariat avec le secteur social et solidaire et les crèches gratuites ont commencé il y a deux ans, en ayant commencé par les familles aux revenus les plus faibles", a rappelé Ana Mendes Godinho.

Elle a souligné qu'il s'agit d'un "pas historique" que le pays s'apprête à franchir, et que "c'est même un exemple du point de vue européen", celui d'étendre la gratuité des crèches à tous les enfants du secteur social, indépendamment des revenus des parents.

La ministre a ajouté que ce processus se fera par étapes, en commençant par les enfants jusqu'à un an, de sorte que d'ici 2024, les trois années de garde seront couvertes par la gratuité des crèches. Selon elle, il s'agit d'une "mesure essentielle" dans la lutte contre la pauvreté.

Ana Mendes Godinho a également souligné que les objectifs du gouvernement ne sont pas seulement de disposer d'un réseau de crèches gratuites, mais aussi d'atteindre tous les enfants qui font partie du réseau de coopération mis en place dans tout le pays.