Au cours d'une journée d'action, dix suspects ont été arrêtés et douze lieux ont été fouillés dans les trois pays concernés. Les saisies comprennent 20 000 € en espèces, deux véhicules et du matériel électronique.

Commencées en France en 2021, les enquêtes ont révélé qu'une série d'activités de prostitution, qui se déroulaient dans plusieurs villes de France étaient prises en charge par une structure basée en Espagne. Les services des victimes, d'origine latino-américaine, étaient annoncés sur un site internet dédié et par le biais de lignes téléphoniques gérées depuis l'Espagne.

On pense que les profits générés par les activités de prostitution en France étaient également envoyés en Espagne.

Le dossier a été ouvert auprès d'Eurojust en 2021, à la demande du juge d'instruction français de la JIRS de Nancy. Trois réunions de coordination ont été organisées par l'Agence afin de faciliter la coopération judiciaire, y compris l'exécution de six mandats d'arrêt européens (OEI) en Espagne et deux au Portugal, et la préparation de la journée d'action commune.

Europol a fourni un soutien analytique, a aidé à l'échange d'informations et a déployé des agents sur place pendant la journée d'action.

Au cours d'une journée d'action commune le 20 juin, quatre suspects ont été arrêtés en Espagne lors de trois perquisitions. En France, deux suspects ont été arrêtés. Au total, sept perquisitions ont été effectuées. Au Portugal, quatre suspects ont été arrêtés et deux perquisitions ont été effectuées.

Les saisies comprennent 20 000 euros en espèces, ainsi que deux véhicules, du matériel électronique, deux disques durs, plus de trente téléphones portables, et un ordinateur portable, des cartes SIM, des cartes bancaires, des ordinateurs portables, des carnets, des agendas et des comptes rendus manuscrits d'activités de prostitution.