Le gouvernement et le secteur privé ont déjà entamé des négociations pour le cas des enfants de moins d'un an qui ne trouvent pas de place dans les IPSS (crèches subventionnées), mais le soutien aux parents ne viendra qu'à partir de janvier. À partir de septembre prochain, environ 80 000 enfants commenceront à bénéficier de la gratuité de la garde d'enfants.

La mesure concerne les enfants nés à partir du 1er septembre 2021. En juillet, la mesure qui découle de cet accord sur la gratuité de la garde d'enfants a défini qu'entre le gouvernement et le secteur social, l'État versera 460 euros par mois, pour chaque enfant, aux Institutions privées de solidarité sociale (IPSS).

Les parents qui ne trouvent pas de place pour leurs enfants dans les IPSS, ne pourront bénéficier de cette aide dans le secteur privé qu'à partir de janvier.

Público rapporte que les négociations ont déjà commencé avec l'Association des crèches et des petits établissements d'enseignement privés (Acpeep), et il est garanti que le gouvernement versera le même montant, par enfant, fixé pour le secteur social.

Jusqu'en janvier, les familles qui n'ont pas obtenu de place dans le secteur social devront payer les frais mensuels respectifs. Pour pouvoir bénéficier de l'aide à partir de janvier, elles devront toujours présenter une preuve qu'elles n'ont pas obtenu de place.

Il n'a pas encore été négocié la question de la restitution éventuelle de ces frais mensuels qui devraient être payés entre septembre et janvier.

La mesure établit que toutes les activités pédagogiques, la nourriture, les frais d'inscription, l'assurance et les périodes de prolongation seront gratuits. L'exception concerne uniquement les activités considérées comme un projet pédagogique supplémentaire, qui sont facultatives.

En avril, il a été annoncé qu'à partir de la prochaine année scolaire, 2022/2023, les crèches conventionnées avec la sécurité sociale seraient gratuites pour tous les enfants jusqu'à un an. Une mesure dont l'impact budgétaire est de 16 millions d'euros. La mesure s'applique non seulement aux crèches, mais aussi aux nounous de l'IPSS (Institut de sécurité sociale).