Les données de l'Institut national des statistiques (INE) montrent une tendance vers les niveaux enregistrés dans la période pré-pandémique, le mois d'octobre ayant enregistré un débarquement quotidien moyen de 90,7 mille passagers dans les aéroports nationaux (97,2 mille le mois précédent), soit 5,6% de plus que la valeur d'octobre 2019 (85,9 mille).

Entre janvier et octobre, le nombre de passagers traités a augmenté de 145,5%, par rapport à la même période en 2021 (-7,0% par rapport à la même période en 2019), le Royaume-Uni étant le principal pays d'origine et de destination des vols, avec la croissance de 257,4% du nombre de passagers débarqués et de 262,3% du nombre de passagers embarqués, suivi de la France et de l'Espagne (+238,6% du nombre de passagers débarqués et +232,0% du nombre de passagers embarqués).

Parmi les passagers débarqués en octobre dans les aéroports nationaux, 81,9 % correspondent à du trafic international (80 % au même mois de 2021), la majorité (69,9 %) provenant du continent européen, tandis que parmi les passagers embarqués, 82,2 % correspondent à du trafic international (80 % en octobre 2021), les principaux aéroports de destination se trouvant sur le continent européen (69,9 % du total).

L'aéroport de Lisbonne a accueilli 48,7% du total des passagers (23,6 millions) et a enregistré une croissance de 164,3%, par rapport à la même période de 2021 (-11,3% par rapport à la même période de 2019), mais en considérant les trois aéroports avec le plus grand trafic annuel de passagers, Faro a enregistré la plus forte croissance par rapport à 2021 (+167,6%) et Porto l'approche la plus proche des niveaux de 2019 (-4,2%), souligne l'institut.

En octobre, 20,6 mille avions effectuant des vols commerciaux ont atterri dans les aéroports nationaux, correspondant à 5,7 millions de passagers, et 19,1 mille tonnes de fret et de courrier ont été traitées (+27,7%, +42,6% et +5,1%, respectivement, par rapport à octobre 2021).

Par rapport à octobre 2019, on observe une augmentation de 2,3 % du nombre d'avions atterris et de 4 % du nombre de passagers traités, tandis que le mouvement du fret et du courrier a diminué de 3,4 % (respectivement -1,4 %, -1 % et +4 % le mois précédent).