La grève a été appelée par une plate-forme de huit organisations syndicales : Fenprof, ASPL, Pró-Ordem, SEPLEU, SINAPE, SINDEP, SIPE et SPLIU.

Après le premier jour à Lisbonne, les grèves se poursuivent à Aveiro, Beja, Braga, Bragança, Castelo Branco, Coimbra, Évora, Faro, Guarda, Leiria, Portalegre, Santarém, Setúbal, Viana do Castelo, Vila Real, Viseu, pour se terminer à Porto le 8 février.

À l'instar de ce qui se passera à Lisbonne, des manifestations sont prévues dans les capitales de district pour le jour de la grève.

Les huit syndicats, qui avaient initialement considéré que ce n'était pas le "moment approprié" pour une grève, étant donné que le processus de négociation avec le ministère de l'Éducation sur le régime de concurrence était en cours, ont décidé d'appeler à la grève après avoir donné à la tutelle un délai pour revenir sur certaines des propositions présentées lors des négociations précédentes et ouvrir de nouveaux processus de négociation sur d'autres sujets.

Le délai s'est terminé le 10 janvier, et la veille, le ministère de l'Éducation avait convoqué le troisième cycle de négociations pour les 18 et 20 janvier, au cours duquel une proposition de calendrier de négociations sur d'autres sujets serait également discutée.

Toutefois, le secrétaire général de la Fenprof a expliqué que les actions de lutte prévues à l'ordre du jour resteraient inchangées, car "convoquer une réunion, en soi, ne change rien".

La grève des districts a lieu en même temps que deux autres débrayages : une grève illimitée, appelée par STOP, qui a commencé le 9 décembre et se poursuivra, au moins, jusqu'à la fin du mois, et une grève partielle de la première moitié des cours appelée par SIPE, qui devrait durer jusqu'en février.


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