" Nous attendrons les conclusions des auditions qui sont en cours, s'il est nécessaire de faire des changements, nous devrons certainement adapter le cadre législatif aux besoins, mais nous évaluerons si c'est une nécessité ou non ", José Luís Carneiro, lorsqu'on lui a demandé si le gouvernement allait modifier le Code de la route, en tenant compte des nouvelles formes de mobilité, comme les scooters et les vélos électriques.

Le ministre s'exprimait après avoir présidé l'ouverture du séminaire "Mobilité active : L'avenir en sécurité", organisé par le ministère de l'Administration interne (MAI) et l'Autorité nationale de la sécurité routière(ANSR).

Dans cette initiative, le fonctionnaire a laissé le message qu'actuellement les municipalités ont déjà "la possibilité de réglementer la vitesse et le stationnement" des scooters dans les localités.

"Les municipalités, en ce qui concerne la mobilité douce, et plus particulièrement l'utilisation des scooters, ont déjà des possibilités, en termes de postures municipales, qui sont approuvées dans les réunions de la chambre et les assemblées municipales, de procéder à la réduction de la vitesse et aussi des pouvoirs de réglementer les conditions et les lieux de stationnement de ces véhicules", a-t-il expliqué.

Le ministre, qui s'est félicité que les grandes villes cherchent à réglementer l'utilisation des scooters, notamment Lisbonne et Porto, a souligné qu'"il y a un travail qui peut être fait par les municipalités" en ce qui concerne ce type de véhicule.

"À l'heure actuelle, la réduction de la vitesse au sein des municipalités peut se faire sans changement de législation", a-t-il souligné, notant que "l'ANSR et la MAI sont disponibles pour soutenir les municipalités dans l'élaboration de leurs plans de sécurité routière".

En ce qui concerne l'octroi de licences aux entités qui possèdent des scooters, le ministre a également avancé que cette question a été travaillée avec le Secrétariat d'État à l'administration locale, qui a déjà présenté une proposition pour que cette compétence passe aux municipalités.

Le ministre a également fait remarquer que "trois questions se posent lorsqu'on parle de véhicules de mobilité douce", à savoir "la vitesse, le stationnement dans les villes et la question de la sécurité", qui inclut l'assurance des utilisateurs.

En ce qui concerne l'inspection de ces véhicules dans les localités, le représentant du gouvernement a indiqué que cette tâche incombait aux services d'inspection municipaux ou à la police municipale.


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