C'est dans le nord-ouest de l'Espagne que se trouve Saint-Jacques-de-Compostelle, où l'on croit que sont enterrés les restes de l'apôtre Jacques. Au cours du Camino de Santiago, les pèlerins peuvent être confrontés à un voyage spirituel qui les aidera à se rapprocher d'eux-mêmes tout en explorant des parties du pays qu'ils n'ont peut-être jamais vues auparavant. Le pèlerinage enrichira également la culture des gens.

Par où commencer ?

Le point de départ le plus connu est la France, mais le Portugal est également un excellent point de départ, car il permet de traverser différentes villes emblématiques et d'admirer certains des plus beaux paysages que le Portugal a à offrir.

En général, les gens se joignent à des groupes de pèlerins, ce qui facilite les choses en cas de besoin d'aide, car il est plus facile d'alerter quelqu'un d'autre. Et bien sûr, pour faciliter la dernière partie de chaque étape : manger et dormir. Normalement, la personne responsable du groupe s'occupe des questions d'hébergement et de restauration, en trouvant les meilleurs endroits pour les pèlerins après une longue journée de route.

Le "Caminho Português" peut être entamé à n'importe quel endroit, du sud au nord, mais les villes portugaises les plus courantes sont les métropoles : Lisbonne et Porto.

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Lisbonne comme première étape

En partant de Lisbonne, les pèlerins parcourront plus de 500 kilomètres, en commençant par une ville qui allie histoire et modernité. Lisbonne est un excellent point de départ pour les pèlerins les plus courageux, qui n'ont pas peur de marcher pendant près d'une semaine avant d'arriver à Saint-Jacques-de-Compostelle.

En quittant Lisbonne depuis la tour de Belém, les pèlerins commencent à marcher à travers les vignobles portugais, les enveloppant dans la tranquillité du Caminho Português. Au départ de Lisbonne, les pèlerins traverseront des villes remarquables telles que Santarém. Santarém est une ville médiévale à l'architecture gothique, associée à l'ambiance paisible de l'Igreja de Santa Maria da Graça.

Après Santarém, les pèlerins auront peut-être l'occasion de visiter Coimbra, connue sous le nom de "ville des étudiants". La ville est entourée d'une culture universitaire massive, d'églises, de monastères et de cathédrales étonnants, et abrite l'une des plus anciennes universités du monde.

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En quittant Coimbra, après avoir dégusté un verre de Traçadinho au bord du fleuve Mondego, les pèlerins se rapprochent d'un autre point de départ célèbre du Caminho Português : Porto.

Maintenant, à partir de Porto

La ville de Vinho do Porto est un point de départ célèbre du Caminho Português, car elle est plus proche de Saint-Jacques-de-Compostelle que de Lisbonne, mais il s'agit tout de même d'une marche de 200 kilomètres.

En partant de la cathédrale de Porto, cette partie du Caminho traverse la région du Minho, une fois de plus en passant par des vignobles, mais cette fois-ci du Vinho Verde portugais. Les pèlerins peuvent également profiter des fruits de la terre tout en réfléchissant à leur raison de faire le Camino de Santiago.

Le long de ce chemin, les pèlerins peuvent passer par la ville de Barcelos, où se trouvent les sites du plus célèbre coq portugais et d'autres objets en poterie. Les pèlerins n'oublieront certainement jamais le Galo de Barcelo et ses couleurs vibrantes.

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Plus loin dans le pèlerinage, les marcheurs passeront par Ponte de Lima, captivés par l'ancien pont romain surplombant le fleuve Lima. Quoi de mieux que de marcher en écoutant le bruit de l'eau ?

Arrivée en Espagne

L'Espagne est plus proche, Valença étant la dernière étape au Portugal que les pèlerins peuvent faire. En Espagne, c'est à Tui que la plupart des gens commencent le pèlerinage, en faisant une marche de 100 kilomètres, ce qui est suffisant pour recevoir la Compostela, un diplôme qui certifie que le pèlerinage a été effectué.

À Tui, les gens sont déjà en Espagne, se rapprochant de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle et de la fin éventuelle de leur voyage spirituel, effectué avec des amis, de la famille ou même seul. En général, les personnes qui arrivent à la cathédrale se sentent émues et ont le sentiment d'avoir accompli une mission, se connaissant probablement mieux elles-mêmes et les autres personnes sur le chemin, emportant avec elles un sac rempli d'émotions, de lieux et de bonheur.

Pèlerin certifié

Les pèlerins doivent parcourir le Camino de Santiago munis de leur certificat, que l'on peut appeler le passeport du pèlerin. Ce document servira d'enregistrement du pèlerinage, marquant les lieux visités par le pèlerin, avec un cachet donné par des personnes certifiées. La lettre de créance peut être obtenue dans les églises, les albergues (logement du pèlerin) ou les associations de pèlerins. La lettre de créance comporte des espaces pour les cachets et les dates et doit être marquée par la personne responsable de certains lieux, y compris les bars. La collecte des timbres, ou sellos, n'est pas seulement nécessaire pour obtenir la Compostela, mais c'est aussi une façon d'enregistrer des souvenirs et de rappeler au pèlerin qu'il a accompli le Camino avec succès.

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Pour obtenir la Compostela, le certificat d'achèvement du pèlerinage, il est délivré par la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Pour obtenir la Compostela, les pèlerins doivent avoir parcouru au moins 100 kilomètres à pied, ou au moins 200 kilomètres s'ils font le Camino à cheval ou à vélo. Il est donc important de marquer tous les sellos possibles le long du chemin pour prouver le nombre de kilomètres parcourus.

Essayez-le !

À pied, à cheval ou à vélo, au départ de l'Algarve, de Lisbonne, de Porto ou même de la frontière, l'essentiel du Camino de Santiago réside dans les motivations du pèlerin. Tout ne peut se faire qu'avec de la foi, de la volonté et, bien sûr, des chaussures adaptées !

N'oubliez jamais qu'en faisant le Camino de Santiago, vous devez préserver la beauté naturelle des lieux et vous protéger des coups de soleil, de la déshydratation et d'autres problèmes qui peuvent survenir sur le chemin.


Author

Deeply in love with music and with a guilty pleasure in criminal cases, Bruno G. Santos decided to study Journalism and Communication, hoping to combine both passions into writing. The journalist is also a passionate traveller who likes to write about other cultures and discover the various hidden gems from Portugal and the world. Press card: 8463. 

Bruno G. Santos