Dans une déclaration, le ministère de l'intérieur (MAI) a déclaré que l'enquête visait à "enquêter sur les circonstances de ladite fuite et sur les éventuelles responsabilités disciplinaires des membres du Service des étrangers et des frontières (SEF) et de la police de sécurité publique (PSP).

"Le ministre de l'Intérieur a ordonné à l'Inspection générale de l'administration interne (IGAI) d'ouvrir une enquête sur les faits relatifs à la fuite de 17 ressortissants étrangers qui séjournaient au quartier général d'Atalaia, du régiment d'infanterie n°1 du détachement de Tavira", peut-on lire dans la note.

Les 17 migrants faisaient partie d'un groupe de 28 qui ont débarqué sur l'île de Deserta, à Faro, et qui ont ensuite été, par décision de justice, placés sous la garde de SEF jusqu'à leur expulsion du Portugal.

Le groupe comprenait également trois femmes, une femme enceinte et un mineur, mais seuls les 24 hommes du groupe étaient installés dans la caserne de Tavira, a déclaré le SEF dans une déclaration.

La même source a ajouté que "les autorités policières ont déjà localisé deux citoyens".

En plus des 24 hommes installés dans la caserne de Tavira, les trois femmes qui faisaient partie du groupe "ont été installées dans l'unité de logement de Santo António à Porto", tandis que le "mineur a été remis au tribunal des familles et des mineurs de Faro", explique également le SEF.