"Les conditions nécessaires à l'ouverture des écoles n'ont pas été créées", a déclaré le secrétaire général de Fenprof, Mário Nogueira.

Pour Mário Nogueira, "l'éducation en face-à-face est essentielle" pour rétablir une certaine normalité dans les écoles, car "l'enseignement à distance, encore une fois, serait tragique" pour les élèves, les enseignants et le personnel auxiliaire.

Compte tenu de la pandémie de Covid-19 et du risque d'infection des personnes par le nouveau coronavirus, la rentrée scolaire, prévue entre le 14 et le 17 septembre, devrait être accompagnée de "mesures strictes qui garantissent que la possibilité d'infection soit réduite au maximum", a-t-il ajouté.

"Le gouvernement a perdu deux mois, juillet et août, alors qu'il avait la possibilité d'améliorer" les mesures sanitaires, en respectant les directives de la Direction générale de la santé (DGS), a critiqué le dirigeant syndical.

Mário Nogueira a de nouveau défendu l'idée que le ministère de l'éducation aurait dû procéder à des "projections Covid-19 pour l'ensemble de la communauté scolaire" avant de rouvrir les écoles du Portugal.

Il estime que les projections devraient avoir lieu "avant le début des activités scolaires" et qu'il reviendrait au gouvernement "d'articuler avec les municipalités sur la façon de faire cela", selon le "Plan pour l'ouverture en personne et en toute sécurité de l'année scolaire 2020-2021", proposé par le secrétariat national du Fenprof, le 30 juillet.

"Il n'y a eu aucun dépistage, aucune mesure de distanciation sociale n'a été mise en place et il y a aussi un manque de personnel. Le ministère de l'éducation dort depuis deux mois", a-t-il conclu.