Le gouvernement va "promouvoir une évaluation rigoureuse de l'extinction du SEF et de son intégration dans d'autres services, notamment pour identifier et corriger les non-conformités juridiques, les défaillances opérationnelles et les domaines de conflit de compétences", indique le programme du XXIVe gouvernement constitutionnel remis aujourd'hui à l'Assemblée de la République.

Le gouvernement propose également d'"évaluer la restructuration de l'Agence pour l'intégration, la migration et l'asile(AIMA), afin de corriger les défauts juridiques, opérationnels et les conflits de compétences".

Le précédent exécutif socialiste a mis fin au SEF, qui s'est éteint le 29 octobre 2022, en transférant les pouvoirs de police de ce service de sécurité au PSP, au GNR et à la PJ, tandis que les fonctions administratives relatives aux immigrants ont été confiées à la nouvelle agence et à l'Institut des registres et des notaires(IRN), et l'Unité de coordination des frontières et des étrangers a également été créée, qui opère sous l'autorité du secrétaire général du système de sécurité intérieure.

L'Agence pour l'intégration, les migrations et l'asile (AIMA), qui s'occupe de la régularisation et de l'intégration des immigrés au Portugal, a également repris les compétences de l'ancien Haut Commissariat aux Migrations.