Voici les principales mesures pour le maintien de l'état d'urgence :

Limitation des déplacements et contrôle des frontières

Les déplacements à l'étranger à partir du continent, quel que soit le moyen de transport, sont limités et font l'objet de contrôles à toutes les frontières terrestres.

Selon le ministère de l'administration intérieure, depuis le 15 février à 00:00, la circulation entre le Portugal et l'Espagne reste limitée à des points de passage autorisés spécifiques pour le transport de marchandises, aux travailleurs frontaliers munis des documents appropriés et aux véhicules d'urgence.

Les deux pays ont convenu d'ajouter deux points de passage autorisé (PPA) à la liste déjà en vigueur, situés à Melgaço et Montalegre, et certains PPA ont également fait l'objet d'ajustements de calendrier pour servir les intérêts de ceux qui les utilisent.

Sept des points de passage autorisés fonctionnent 24 heures sur 24 tout au long de la semaine : Valença, Vila Verde da Raia, Quintanilha, Vilar Formoso, Caia, Vila Verde de Ficalho et Castro Marim.

L'APP Marvão est ouverte les jours ouvrables de 6h00 à 20h00, et les points autorisés de Monção, Melgaço et Montalegre sont ouverts les jours ouvrables de 6h00 à 9h00 et de 17h00 à 20h00.

Depuis le 31 janvier, la possibilité de suspendre les vols et de bloquer les passagers à l'arrivée est également prévue lorsque la situation épidémiologique le justifie.

Confinement et enseignement à distance

En cette période d'état d'urgence, l'obligation de rester chez soi demeure, et le Premier ministre, António Costa, a déclaré que cette mesure devrait se poursuivre tout au long du mois de mars.

L'une des principales mesures est la poursuite de l'enseignement à distance pour tous les niveaux d'enseignement, aucun retour à l'enseignement en présentiel n'étant prévu avant les vacances de Pâques début avril.

Pour l'enseignement secondaire, une chaîne de télévision spéciale a été créée, sur le câble et sur la télévision numérique terrestre, avec des contenus issus du programme "Study at Home", jusqu'à la fin de l'année scolaire.

La vente de livres et de fournitures scolaires est autorisée

Les établissements qui restent ouverts, tels que les supermarchés et les hypermarchés, pourront vendre des livres et des fournitures scolaires, mais devront maintenir l'interdiction de vendre d'autres biens non essentiels.

C'est l'un des changements imposés par le décret du Président, Marcelo Rebelo de Sousa, qui a déclaré que le Premier ministre, António Costa, "interdisait" la vente de livres et de matériel scolaire dans ces établissements.

Les librairies indépendantes ont demandé l'autorisation de rouvrir, appelant le gouvernement à mettre fin à "l'abus de position dominante" des grands éditeurs et commerçants.

Limites légales de bruit

La proposition du Président de la République a fini par ne pas être acceptée dans les mesures d'état d'urgence.

Le décret présidentiel pour le renouvellement de l'état d'urgence jusqu'au 1er mars, avait permis de limiter le bruit à certaines heures et dans les bâtiments résidentiels, afin de ne pas déranger les personnes qui travaillent à distance.

Le Conseil des ministres n'a finalement rien approuvé à ce sujet.

Limitations des services de télécommunications

Les opérateurs de télécommunications peuvent, à partir du 15 février, limiter ou bloquer l'accès à des services non essentiels sur l'internet à haut débit, tels que les jeux vidéo et les plateformes de médias numériques, si nécessaire, pour protéger des services essentiels de l'État.

Les plateformes numériques, telles que Netflix et Youtube, ainsi que les services de jeux vidéo, peuvent être bloqués pour assurer la continuité des services de communications électroniques aux hôpitaux ou aux forces de sécurité, une mesure déjà autorisée dans les précédents décrets sur l'état d'urgence

Toutes les restrictions en vigueur sont maintenues

Toutes les autres restrictions imposées au Portugal continental au cours des 15 derniers jours restent en vigueur, ce qui couvre les limitations au fonctionnement du commerce et du secteur alimentaire non essentiels, ainsi que l'interdiction de circuler entre les municipalités le week-end et l'obligation générale de rester à la maison.