La municipalité de Loulé veut compter les nuitées quotidiennes dans les hôtels afin que les hôtes soient ajoutés aux résidents et que le calcul du taux d'incidence de Covid-19 soit proportionnel au nombre réel de personnes qui séjournent.

Le Conseil de Loulé soutient que le ratio est "mal calculé", car les touristes étrangers ne sont pas pris en compte dans la population totale, mais s'ils sont infectés, ils sont inclus dans les cas positifs du comté.

"Cette situation sera facilement corrigée si les nuitées dans les hôtels de chaque municipalité sont comptabilisées et que ce nombre est ajouté à la population des résidents".

Pour la municipalité de Loulé, le fait que les cas de résidents nationaux soient comptabilisés dans les municipalités où ils sont détectés et non dans celles de résidence "pénalise les municipalités plus touristiques", comme c'est le cas de Loulé.

Par ailleurs, la municipalité d'Albufeira a également demandé une révision des critères de calcul du taux d'incidence du Covid-19, affirmant que le ratio est "artificiellement gonflé" en raison de la présence de touristes dans le comté.

Dans un communiqué, la municipalité estime qu'"environ deux fois plus de résidents" devraient se trouver dans la commune, ce qui est mesurable, "par l'augmentation de 30 % de la collecte des déchets par rapport au mois de mai, l'énorme augmentation de la consommation et la forte augmentation du nombre de demandes de services".

"Le conseil d'Albufeira exige une révision de ces critères et rappelle que cette évaluation, appliquée par le gouvernement, va générer un énorme ralentissement de l'économie régionale et locale et aura de graves conséquences pour l'Algarve, en général, et pour la municipalité d'Albufeira, en particulier."

Regrettant qu'un ratio aussi important soit "artificiellement gonflé", le Conseil d'Albufeira affirme que l'adaptation des critères à la réalité des municipalités qui vivent de l'activité touristique est "juste" et "urgente".

"Ce fait a été abordé par moi dans l'une des conversations en tête-à-tête que j'ai eues avec le secrétaire d'État au Tourisme, ainsi qu'avec le président de la région touristique de l'Algarve et d'autres autorités régionales, afin de résoudre la situation qui est très dommageable pour notre région", a déclaré José Carlos Rolo.