Dans un communiqué, la PJ a déclaré que le motif des crimes "est lié à des disputes récurrentes entre des groupes vivant dans différents quartiers" de Braga.

Ces conflits ont donné lieu à des agressions mutuelles, dont certaines ont fait usage d'armes à feu.

Le 6 juillet, la PJ a effectué neuf perquisitions dans les quartiers d'Enguardas et de Picoto, et procédé à cinq arrestations.

Le premier incident s'est produit le 5 septembre 2020, à Braga, avec plusieurs coups de feu sur un groupe de personnes.

Les autres incidents remontent aux premières heures du 29 mai de cette année, dans la zone des bars autour de l'Université du Minho, à Braga, lorsqu'un homme a reçu trois balles.

"Dans les deux cas, les tirs n'ont pas causé la mort des victimes par simple hasard", souligne le communiqué.

Lors des perquisitions, des armes, des stupéfiants et des téléphones portables ont été saisis.

Un autre homme a également été arrêté, soupçonné de trafic de drogue.

"La police judiciaire poursuit ses investigations afin d'identifier toutes les personnes impliquées dans les différents incidents survenus", précise le communiqué.

Les détenus, dont certains ont un casier judiciaire, seront présentés aux autorités judiciaires.

En avril, la PJ avait déjà arrêté trois autres hommes, âgés de 21 à 35 ans, soupçonnés d'être impliqués dans un autre conflit entre les deux groupes rivaux.

Dans ce cas, il s'agissait de faits survenus le 18 mars, lorsqu'"un groupe d'au moins trois individus a provoqué des troubles dans le lieu et, face à la réaction des habitants, a tiré à plusieurs reprises avec des armes à feu en direction des victimes, ne les atteignant pas par simple hasard".