La même source a confirmé que 26 personnes sont mortes à ce jour dans cette province du pays. Six autres décès à Johannesburg ont été confirmés lundi soir par le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

Le dirigeant régional a notamment mentionné le fait que plusieurs de ces décès sont survenus lors "d'émeutes dans ce contexte", sans préciser les lieux où elles se sont déroulées.

Les premiers incidents, avec routes bloquées et camions incendiés, ont eu lieu vendredi, au lendemain de l'arrestation dans le pays de l'ancien président Jacob Zuma, condamné à 15 mois de prison pour désobéissance à la justice.

Les violences, pillages et incendies se sont étendus au cours du week-end dans l'agglomération de Johannesburg, la capitale économique du pays, et n'ont pas cessé depuis dans différentes régions du pays.

Jeudi dernier, le gouvernement sud-africain a déployé des membres des forces armées (SANDF) dans les rues du Gauteng et du KwaZulu-Natal pour aider à contenir les violences, les pillages et les intimidations qui ont éclaté dans le pays le jour suivant l'arrestation de M. Zuma.

Le 13 juillet, le gouvernement portugais a conseillé à la communauté portugaise d'Afrique du Sud de "suivre strictement les recommandations des autorités sud-africaines et d'agir avec la plus grande prudence possible", et a déclaré qu'il suivait "de près" la situation dans le pays.

"Il est conseillé à la communauté portugaise de suivre strictement les recommandations des autorités sud-africaines et d'agir avec la plus grande prudence possible", a déclaré le bureau de la secrétaire d'État aux Communautés portugaises, Berta Nunes, dans un communiqué transmis à Lusa.

Les situations d'urgence et le besoin d'assistance consulaire "doivent être communiqués à tout moment au Bureau d'urgence consulaire ou aux postes consulaires", a précisé la même source.

Le ministère des Affaires étrangères assure suivre "de très près la situation en Afrique du Sud par l'intermédiaire de l'ambassade du Portugal à Pretoria et des structures consulaires du pays", souligne la note du bureau de Berta Nunes.