"Nous nous réjouissons de cette victoire très importante pour le PAN qui, après plusieurs demandes, voit ses préoccupations reconnues, aidant le gouvernement à faire ce pas civilisationnel vers la protection de nos enfants et de nos jeunes, en évitant de les exposer à la violence de la corrida, comme le Comité des droits de l'enfant de l'ONU l'avait déjà averti", a déclaré la porte-parole Inês de Sousa Real.

Dans une déclaration, le leader du parti Peuple-Animal-Nature, a félicité "le fait que le gouvernement ait finalement respecté l'accord qui avait été établi avec le PAN", soulignant que cette mesure a été décidée en Conseil des ministres, et "découle des négociations du groupe parlementaire du PAN - Peuple-Animal-Nature avec le gouvernement dans le cadre du budget de l'État" de 2021.

Inês de Sousa Real a noté que "la présence dans les spectacles taurins est réservée aux personnes de plus de 16 ans, à l'instar de ce qui se passe pour l'accès et l'exercice des activités de la tauromachie", notant que "finalement l'État portugais protège les enfants et les jeunes de la violence de la tauromachie".

"C'est un pas d'une énorme importance, compte tenu du nombre de plaintes que nous recevons et qui indiquent la présence de mineurs dans les arènes, des mineurs qui sont témoins de la violence contre les animaux", a-t-elle ajouté.

Inês de Sousa Real a également souligné, dans le communiqué, que le PAN "continuera à défendre" l'abolition des corridas.

L'âge minimum pour assister à une corrida au Portugal passera désormais de 12 à 16 ans, comme l'a décidé le Conseil des ministres.

"Cette mesure fait suite au rapport du Comité des droits de l'enfant des Nations unies du 27 septembre 2019, qui défend l'augmentation de l'âge minimum pour assister aux spectacles taurins au Portugal", a expliqué le gouvernement.

Le Comité des droits de l'enfant des Nations unies avait recommandé au Portugal de faire passer l'âge minimum pour assister aux corridas à 18 ans.

L'augmentation de l'âge minimum pour assister aux corridas a été publiquement combattue par les associations de défense de la tauromachie et par les municipalités où se déroulent les spectacles taurins.