Le parti explique que la proposition consiste à ce que l'écotaxe ait une valeur unitaire de trois euros par passager, dont le montant "sera canalisé vers le financement des services publics générés par les activités liées au secteur touristique, avec une attention particulière aux zones de plus grande demande et d'affluence touristique".

Il est également prévu de canaliser les fonds pour "soutenir les projets d'entités, publiques ou privées, dont l'objectif est la préservation de l'environnement", défend le PAN.

Pour justifier sa proposition, le parti rappelle que le tourisme de croisière "est manifestement une source de pollution atmosphérique, maritime et terrestre, avec une forte empreinte écologique".

"Les navires de croisière, bien que représentant un faible pourcentage de l'industrie maritime mondiale, sont l'un des plus polluants, représentant environ 24% de tous les déchets provenant de la navigation maritime et de l'émission de gaz à effet de serre. Rien qu'en 2018, et en référence aux ports de l'Union européenne, les navires de croisière ont émis plus de 139 tonnes de CO2", avertit le parti.

En outre, il existe encore des "risques potentiels pour le bien-être de la santé humaine et animale", ainsi que "la pression exercée" sur le patrimoine naturel et "l'impact généré sur les communautés locales, avec l'expansion de cette activité".

Le parti affirme que "malgré les risques déjà documentés, et bien qu'il s'engage à investir dans le tourisme durable", le gouvernement régional (PSD/CDS-PP/PPM) a "promu et consolidé la région comme un lieu attractif pour ce segment touristique, avec des résultats clairs dans l'augmentation du nombre d'escales, qui a atteint un record de 200 arrivées cette année".