Il s'agit de la troisième phase d'un projet qui s'étend sur une superficie de 647 hectares (477 hectares de noyers et 170 hectares d'amandiers) à São Manços (Évora) et Veiros (Estremoz) et qui, explique l'entreprise dans un communiqué envoyé à Lusa, "encouragera fortement la croissance de la production de noix" dans le pays.

L'usine aura la capacité de traiter "non seulement la production du Groupe Sogepoc, mais aussi celle de tiers", qui "disposera de solutions de transformation et pour la croissance du secteur dans le pays".

La ligne de transformation permettra, entre autres, "le décorticage des noix et la production de produits dérivés innovants, comme l'huile de noix ou le lait de noix".

Il s'agit également d'un projet "fortement orienté vers l'exportation" et qui aura un "impact pertinent sur l'économie locale" en termes de création d'environ 80 emplois directs et indirects, ainsi que sur "l'écosystème d'entreprises" de la région.

La durabilité et l'efficacité énergétique", ainsi que "l'innovation de produit et technologique" sont d'autres aspects mis en avant par Sogepoc.

"La ligne de traitement des noix est une activité essentielle de la chaîne de production de noix, qui comprend l'élimination de la coque extérieure verte, le lavage et le séchage des noix. Avec cette nouvelle phase d'intégration verticale, l'objectif est de contrôler la qualité du produit final et d'assurer la durabilité et la traçabilité de la production", a déclaré l'entreprise.

Parmi les facteurs de durabilité inclus dans le projet de Sogepoc figurent "l'efficacité de l'irrigation", grâce à un contrôle par sondes, l'utilisation de "l'énergie solaire", le "verdissement entre les rangs" des plantations, "l'utilisation de la coque comme engrais" et "la réutilisation de l'eau de traitement".

Sogepoc utilise également des "atomiseurs équipés de capteurs optiques pour réduire l'utilisation de produits phytopharmaceutiques" et établira "des protocoles avec l'Université d'Évora et l'INIA [Institut national de recherche agricole] pour étudier les bonnes pratiques agricoles".