Clélio Meneses a justifié l'interdiction des festivités du carnaval aux Açores par la nécessité de "ne pas promouvoir des rassemblements ou des comportements" qui empêchent "l'allègement progressif" des restrictions imposées dans la région pour contrôler la pandémie.

Il a défendu que la "pandémie touche à sa fin", estimant qu'à "fin février et début mars" il y aura une "diminution des cas", entraînant un "allègement conséquent des mesures".

"Maintenant, à cause d'un week-end, avec l'intensité des contacts et des rassemblements qui sont, naturellement, des sources de plus grande contagion, nous pourrions retarder et reculer dans ce processus que nous voulons tous faire évoluer le plus rapidement possible", a-t-il dit, en faisant référence au carnaval.

Clélio Meneses a également estimé que la région "vit une phase différente de la pandémie", car la variante Omicron, qui est "massivement dominante" aux Açores, est "beaucoup plus transmissible", mais "beaucoup moins grave" que la variante Delta.

Le secrétaire à la santé a souligné que 45% de la population a reçu une dose de rappel du vaccin contre le covid-19 et que 80% des personnes de plus de 65 ans de la région ont déjà reçu ce rappel.