La campagne se déroulera jusqu'au 7 février et comprendra des opérations d'inspection à Carcavelos (Cascais) et Monte da Caparica (Almada), ainsi que des actions dans les régions autonomes des Açores et de Madère, ont annoncé les trois entités dans un communiqué.

En 2022, deux conducteurs sur cinq tués dans des accidents de la route avaient un taux d'alcool égal ou supérieur à 0,5 g/l et trois sur quatre de ces conducteurs avaient un taux égal ou supérieur à 1,2 g/l, considéré comme un délit.

Les autorités rappellent que plusieurs études scientifiques démontrent que la conduite sous l'influence de l'alcool provoque divers troubles, notamment au niveau cognitif et du traitement de l'information, ainsi que des modifications de la capacité à réagir à des événements imprévus et une incoordination motrice.

La campagne "Zéro taxe au volant" intégrera des opérations de contrôle par le PSP et le GNR, avec une attention particulière pour les routes et les accès à fort trafic afin de réduire les risques d'accidents et d'assurer l'adoption d'un comportement plus sûr par les conducteurs.

Les actions de sensibilisation se dérouleront en même temps que les opérations d'inspection, le 1er février, au rond-point de l'université Nova School of Business & Economics, à Carcavelos, et le 7 à la rotonde de la faculté, à Monte da Caparica (Almada).

Dans la note, l'Autorité nationale de sécurité routière (ANSR), la Police de sécurité publique (PSP) et la Garde nationale républicaine (GNR) soulignent que la conduite sous l'influence de l'alcool constitue un risque pour la sécurité, rappelant qu'avec un taux d'alcoolémie de 0,5 g/l, le risque d'avoir un accident grave ou mortel est multiplié par deux.

Ils rappellent également que les accidents résultant de la conduite sous l'influence de l'alcool "sont particulièrement graves" et que l'alcool réduit le champ visuel, provoquant ce que l'on appelle la "vision en tunnel".

"Cette perte de capacités, ainsi que les changements de comportement qui peuvent conduire à des états d'euphorie et de désinhibition, augmentent considérablement le risque d'implication dans les accidents de la route", insistent-ils.

Sur les 12 campagnes de sensibilisation et d'inspection prévues dans le cadre du Plan national d'inspection 2024, celle-ci est la deuxième. Jusqu'à la fin de l'année, dix autres auront lieu, à raison d'une par mois.

Lors de la première campagne, qui s'est déroulée en janvier, cinq actions ont été menées, au cours desquelles environ 600 personnes ont été sanctionnées.

En ce qui concerne les actions d'inspection, le nombre de conducteurs contrôlés était d'environ 49 500. Environ cinq millions de véhicules ont été contrôlés à l'aide de radars.