"Le groupe parlementaire BE considère que, tout comme les connexions d'éléments des forces de police de la PSP et de la GNR avec l'extrême droite ont fait l'objet d'enquêtes menées par le ministère de l'Intérieur, la même procédure doit avoir lieu au sein des forces armées", a lu la note au gouvernement.

Les membres du BE estiment qu'il est nécessaire "d'empêcher la prolifération de manifestations extrémistes, racistes, xénophobes et discriminatoires, qui sont contraires à l'esprit de fraternité, de camaraderie, de loyauté et d'intégrité qui doit caractériser les Forces armées portugaises et respecter la Constitution de la République".

"Le gouvernement confirme-t-il l'ouverture d'enquêtes et de poursuites à l'encontre de militaires des branches des forces armées pour des infractions présumées liées à l'extrême droite", est l'une des questions posées.

La demande du BE, signée par les députés João Vasconcelos et Pedro Filipe Soares, fait référence à un rapport récent du Diário de Notícias qui indique que "la police judiciaire militaire enquête sur une possible infiltration d'éléments issus de mouvements d'extrême droite dans les forces armées".

Le même article, selon le BE, ajoute que l'armée de terre, la marine et l'armée de l'air "sont conscientes d'activités 'inappropriées' sur les réseaux sociaux et autres formes de communication menées par les militaires, qui, à l'exception de l'armée de l'air, n'ont pas fait l'objet d'enquêtes approfondies pour comprendre l'étendue du problème".