La superficie totale du terrain est de 16 hectares et son coût s'élève à 2,5 millions d'euros.

Toutefois, la construction sur le terrain sera limitée et le conseil municipal d'Odemira a expliqué que tout ce qui y sera fait devra respecter les instruments de planification territoriale, selon un rapport d'Idealista.

"Ce terrain a 16 hectares, avec 900 mètres carrés (m2) de construction, avec des vues sur la mer et le fleuve. Il comprend deux plages maritimes et une plage fluviale", peut-on lire dans l'annonce de Remax Moderna, l'agence immobilière chargée de négocier la vente.

Selon le journal Público, l'une des préoccupations des citoyens résidant à Milfontes est de savoir si l'accès à la plage du fleuve Franquia et aux plages maritimes de Carreiro da Fazenda et Furnas pourrait être interdit à l'avenir.

Actuellement, le terrain, ainsi que les plages, sont des propriétés privées et sont en possession de la même famille depuis le XVIIe siècle, selon les informations fournies par l'agence immobilière au journal. Cependant, comme l'explique Público, une décision du tribunal administratif et fiscal de Beja, datée du 15 février 2016, reconnaît la propriété privée du terrain.

L'Agence portugaise de l'environnement (APA) affirme également que les zones couvertes par les zones de baignade "ne font pas l'objet d'une appropriation privée, car elles font partie du lit de l'eau de mer".

Le maire d'Odemira, Hélder Guerreiro, a également déclaré que l'intérêt public "est sauvegardé dans toutes ses dimensions", et que celui qui l'achète "devra toujours respecter l'aménagement du territoire, ainsi que les conditions d'utilisation associées à l'intérêt public."